Un pétrole stable sur fond de négociations commerciales
Le pétrole s’est échangé sans grand changement au-dessus de 65 dollars, soutenu par des avancées potentielles dans les discussions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne. Cette stabilisation du pétrole contraste avec les craintes d’un ralentissement de la demande mondiale.
Les actifs risqués ont rebondi, influençant positivement le marché du pétrole.
Le rôle clé des stocks de Cushing dans l’équilibre du marché
L’EIA a annoncé que les stocks à Cushing, principal point de livraison des contrats WTI, ont atteint leur plus haut niveau depuis juin. Cette hausse pèse sur le pétrole, bien que les réserves totales de brut restent à un creux saisonnier inédit depuis 1996.
Cushing reste un indicateur déterminant pour l’évolution des prix du pétrole.
Des stocks globaux encore bas soutiennent les prix du pétrole
Malgré la hausse des réserves de distillats pour la deuxième semaine consécutive, les stocks globaux de pétrole brut sont restés faibles. Cette rareté contribue à maintenir les cours, même dans un contexte d’incertitude commerciale mondiale.
Le pétrole est soutenu par des fondamentaux solides du côté de l’offre.
Trump, droits de douane et tensions géopolitiques
Donald Trump a conclu des accords avec le Japon et les Philippines, mais des tensions persistent avec l’Europe. L’UE pourrait imposer 30 % de droits de douane sur des produits américains, ce qui affecterait la consommation de pétrole à long terme.
Ces mesures protectionnistes inquiètent les marchés du pétrole.
Discussions Chine-USA et pétrole sous sanctions
Le secrétaire au Trésor américain a indiqué que de nouveaux pourparlers avec la Chine aborderont aussi la question du pétrole sanctionné en provenance d’Iran et de Russie. Pékin poursuivant ses achats, cela pourrait influencer la géopolitique du pétrole.
Les sanctions restent un levier majeur de perturbation de l’offre mondiale de pétrole.
Une volatilité réduite en juillet pour le brut
Le pétrole évolue dans une fourchette étroite après un mois de juin très volatile marqué par le conflit israélo-iranien. Cette stabilisation est temporaire, car les facteurs macroéconomiques et politiques continuent de peser sur le marché du pétrole.
Les investisseurs restent attentifs aux signaux macro pour ajuster leurs positions sur le pétrole.
L’OPEP+ et la guerre commerciale pèsent sur la dynamique
Alors que l’OPEP+ relance progressivement sa production, les perspectives de consommation de pétrole restent incertaines. Les guerres commerciales menacent la croissance mondiale, et donc la demande énergétique.
Le marché du pétrole reste suspendu à un équilibre précaire entre reprise de l’offre et ralentissement économique.