Le pétrole résiste aux craintes économiques
Le marché du pétrole reste volatil. Jeudi matin, le Brent a progressé de 0,5 % à 65,15 dollars. Le WTI, lui, a légèrement baissé de 0,3 %, à 63,04 dollars. Malgré la surproduction et les incertitudes économiques, les prix du pétrole montrent une certaine résilience. Les investisseurs misent sur une stabilisation.
L’OPEP+ accroît sa production
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, appelée OPEP+, a décidé d’augmenter sa production. Cette décision interroge. Elle survient alors que l’Arabie saoudite, leader du marché du pétrole, réduit ses prix pour l’Asie. Cela reflète une faiblesse de la demande sur ce marché clé.
L’Arabie saoudite baisse ses prix
Pour soutenir ses exportations de pétrole, l’Arabie saoudite a décidé d’abaisser ses tarifs pour les acheteurs asiatiques. C’est un signal fort. Le pays tente de conserver ses parts de marché, malgré une offre excédentaire mondiale de pétrole.
Trump fait pression sur la Fed
Le président Donald Trump a critiqué la Réserve fédérale. Il réclame une baisse urgente des taux d’intérêt. Cette pression intervient après des chiffres décevants sur l’emploi et les services aux États-Unis. Trump veut que la Fed stimule la demande, notamment celle en pétrole.
La baisse des taux, un soutien indirect au pétrole
Une politique monétaire plus souple pourrait soutenir les prix du pétrole. Un dollar plus faible rendrait le pétrole moins cher pour les acheteurs étrangers. Cela pourrait compenser les effets négatifs d’une croissance mondiale ralentie.
Des tensions commerciales persistantes
Les tensions entre les États-Unis et la Chine alimentent l’incertitude. Trump a récemment déclaré qu’il était « extrêmement difficile » de traiter avec Xi Jinping. La guerre commerciale pourrait réduire la consommation de pétrole à l’échelle mondiale.
L’impact des droits de douane
Trump a doublé les droits sur l’acier et l’aluminium. Le Royaume-Uni a été temporairement épargné. Mais cette décision renforce les craintes d’un ralentissement industriel, et donc d’une baisse de la demande en pétrole.
L’inflation sous contrôle en zone euro
En Europe, l’inflation est revenue à 1,9 %. Cela ouvre la voie à une baisse des taux par la BCE. Cette décision pourrait soutenir l’économie et la demande en pétrole, en Europe notamment.
Le pétrole reste une valeur refuge relative
En période d’instabilité, certains investisseurs se tournent vers les matières premières comme le pétrole. Malgré ses fluctuations, le pétrole garde un rôle central dans les portefeuilles, surtout face aux tensions géopolitiques croissantes.
Les perspectives pour le second semestre
Si l’OPEP+ ne revoit pas sa stratégie, le pétrole pourrait subir de nouvelles pressions. Toutefois, une baisse coordonnée des taux en Europe et aux États-Unis pourrait offrir un soutien temporaire au marché du pétrole.