L’inflation américaine reste stable, mais sous surveillance
En décembre 2024, l’inflation sous-jacente aux États-Unis a montré une stabilité relative, augmentant de 0,2 %. Bien que les progrès vers l’objectif de 2 % de la Réserve fédérale semblent au point mort, le marché du travail robuste et la demande soutenue maintiennent la pression. Ces données confirment une approche prudente de la Fed en matière de baisse des taux pour 2025.
L’impact des données économiques sur les attentes de la Fed
Le récent rapport sur l’emploi a révélé une création de plus de 250 000 postes en décembre, dépassant les prévisions. Cette dynamique économique a alimenté les inquiétudes des investisseurs, craignant que la Fed ne réduise pas davantage ses taux. Les économistes estiment que la désinflation pourrait stagner temporairement, retardant ainsi les ajustements monétaires.
L’inflation mondiale en chiffres : États-Unis, Royaume-Uni et au-delà
- États-Unis : Les attentes d’inflation à long terme parmi les consommateurs atteignent leur plus haut niveau depuis 1990. Les ventes au détail et la production manufacturière témoignent d’une activité économique soutenue.
- Royaume-Uni : L’inflation en décembre 2024 pourrait dépasser légèrement l’objectif de 2 %, atteignant 2,7 %, tout en ralentissant dans les services.
- Allemagne : La contraction économique pourrait persister en 2024, soulignant les défis de la désinflation.
Les dynamiques en Amérique latine et en Asie
- Brésil : L’inflation reste élevée avec des attentes de taux d’intérêt en hausse, tandis que la banque centrale continue de resserrer sa politique monétaire.
- Argentine : Bien que l’inflation annuelle soit en baisse après des sommets historiques, elle demeure un défi, avec des prévisions de 120 % en décembre.
- Asie : La Chine affiche une stabilité économique grâce à des mesures de relance, tandis que l’Inde et la Corée du Sud ajustent leurs politiques face à des dynamiques commerciales complexes.
Perspectives globales : Un équilibre fragile
Les tensions entre croissance économique et pressions inflationnistes mondiales dominent les débats. Les banques centrales, comme la Fed ou la Banque d’Angleterre, privilégient une approche mesurée. À l’échelle mondiale, les chiffres à venir détermineront si les politiques monétaires actuelles peuvent équilibrer inflation et croissance économique.