Fort recul du pétrole face aux données économiques US

Les prix du pétrole ont chuté vendredi, affectés par de mauvais indicateurs économiques américains. Le brut a perdu 3,2 %, atteignant près de 67 dollars le baril. C’est la plus forte baisse intrajournalière du pétrole depuis fin juin. Ce mouvement reflète l’inquiétude croissante des marchés quant à la demande énergétique mondiale.

L’ombre d’un ralentissement économique mondial

La première économie mondiale montre des signes de faiblesse. La croissance de l’emploi ralentit, et l’activité manufacturière se contracte. Ces tendances pèsent directement sur la consommation de pétrole. Les investisseurs s’interrogent sur l’avenir de la demande énergétique.

Les annonces tarifaires de Trump inquiètent les marchés

Les tensions commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux s’intensifient. Le président Trump a confirmé de nouveaux droits de douane, incluant le Canada. Même si le pétrole reste exempté, les répercussions économiques globales pourraient peser sur la demande.

Des marchés pétroliers en attente des décisions de l’OPEP+

L’OPEP+ se réunit ce week-end, et une nouvelle hausse de la production est attendue. Les traders anticipent une augmentation de 548 000 barils par jour. Cette décision pourrait accentuer le déséquilibre entre l’offre et la demande, mettant davantage de pression sur le prix du pétrole.

Des acteurs majeurs maintiennent une production élevée

Les géants du secteur comme ExxonMobil et Chevron ne ralentissent pas. Exxon a produit un niveau record de pétrole pour cette période. Chevron devrait atteindre un pic de production de près de 4 millions de barils équivalent pétrole par jour. Le marché anticipe donc une surabondance de pétrole dans les mois à venir.

Une volatilité réduite malgré l’incertitude

Malgré l’environnement incertain, la volatilité du marché pétrolier s’est calmée. Les investisseurs restent prudents. La combinaison des tensions géopolitiques, des politiques commerciales fluctuantes et des décisions de l’OPEP+ rend la prévision difficile. Le pétrole reste cependant un actif stratégique à surveiller.

Une fin d’année sous le signe de la surproduction ?

Le ralentissement économique pourrait coïncider avec une période d’excès d’offre. Cette combinaison est défavorable au prix du pétrole. Les experts craignent que l’écart entre production et consommation se creuse. Le pétrole risque alors de rester sous pression, à moins d’un retournement rapide des fondamentaux.

What's your reaction?
Happy0
Lol0
Wow0
Wtf0
Sad0
Angry0
Rip0
Leave a Comment